Il s'agit du nom I.N.C.I. utilisé pour désigner les cellules natives de papyrus. Ces dernières permettent de restaurer l'hydratation de la peau grâce à deux mécanismes complémentaires : elles rechargent en eau le réservoir cutanée et renforcent la cohésion de la peau pour éviter la déshydratation.
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- Qu'est-ce-que le "Cyperus Papyrus Leaf Cell Extract" et quelle est son utilité ?
Qu'est-ce-que le "Cyperus Papyrus Leaf Cell Extract" et quelle est son utilité ?
- Les cellules natives végétales, comment les obtient-on ?
- Le papyrus, en bref
- Les cellules natives de papyrus pour restaurer l'équilibre hydrolipidique de la peau
Les cellules natives végétales, comment les obtient-on ?
Les cellules natives végétales sont des cellules entières prélevées de manière localisée sur la plante. Elles sont issues d'un procédé biotechnologique respectueux de l'environnement et de la biodiversité. Celui-ci se déroule en plusieurs étapes :
Sélection de la plante et échantillonnage : Prélèvement d’un morceau de la plante (feuilles) ;
Culture in vitro du morceau de plante prélevé : Repiquages successifs sur un milieu nutritif neuf constitué d’eau, minéraux, sucre et vitamines ;
Elicitation : Stimulation par éclairage UV et visible de la culture cellulaire pour produire des métabolites (molécules actives) ;
Rinçage : Elimination de toutes traces du milieu nutritif ;
Filtration des cellules ;
Sonication des cellules et dispersion de l’extrait dans l’huile de tournesol.
Ce mode d'extraction permet de conserver toutes les molécules actives présentes dans les cellules de la plante ce qui confère à ce composé une complémentarité d'action face aux autres extraits végétaux (huiles végétales, huiles essentielles et hydrolats).
Le papyrus, en bref.
Le papyrus est une plante herbacée et monocotylédone semi-aquatique originaire d'Afrique. Elle se développe dans les zones humides et chaudes et peut atteindre 1,5 à 3 m de hauteur, voire davantage selon son exposition au soleil. Elle est aujourd’hui en voie de disparition dans le Delta du Nil.
Fabriqué à partir de 2 500 avant J.-C., le papyrus constitua le support de l’écrit de la civilisation de l’Egypte ancienne. Symbole royal de la Basse-Egypte et de la vie issue des eaux primordiales, comme en témoignent plusieurs éléments d’architecture et de décoration, cette plante fut également le symbole hathorique du pouvoir (Hathor étant la mère de tous les dieux du panthéon égyptien).
Les cellules natives de papyrus pour restaurer l'équilibre hydrolipidique de la peau.
En application cutanée, les cellules natives de papyrus luttent contre la déshydratation cutanée à différents niveaux :
Elles limitent la perte insensible en eau en renforçant la cohésion cornéocytaire.
Pour rappel, l’eau suit un chemin de l’intérieur vers la surface de la peau et finit par s’évaporer : on parle de perte insensible en eau. Ce phénomène dépend de facteurs externes tels que la température, l'humidité etc... ainsi que de facteurs internes : l'état de la couche cornée, le gradient de l’eau dans les différentes strates épidermiques et l'intégrité du réseau lipidique inter-cornéocytaires. Les cellules natives de papyrus favorisent la création de lipides (acides gras libres, cholestérol, céramides, etc.) qui se trouvent dans la couche cornée de lʼépiderme, ceux-là mêmes qui contribuent à maintenir la cohésion entre les cornéocytes, les cellules de la couche cornée qui font office de barrière cutanée. Ainsi, l'eau a davantage de difficultés à s'évaporer et reste piégée plus longtemps dans l'épiderme.
Elles stimulent le renouvellement cellulaire.
L'épiderme, la couche superficielle de la peau, est composée en majorité de cellules appelées kératinocytes qui se renouvellent continuellement selon un cycle de 28 jours environ. Les kératinocytes se divisent au niveau de la couche basale de l’épiderme, qui est constituée principalement de cellules non différenciées, et migrent à la surface ; ils changent de forme, perdent leur noyau et se chargent de filaments de kératine. Lorsqu'ils atteignent la couche cornée, ils se transforment en cornéocytes, cellules mortes qui forment une membrane solide (grâce à la kératine) imperméable et protectrice. La kératine renferme diverses substances, notamment le NMF (Natural Moisturizing Factor) intracellulaire ; c’est un mélange de substances hygroscopiques qui permettent aux cornéocytes de fixer l’eau : acides aminés libres (40%), acide pyrrolidone carboxylique (12%), lactates (12%), urée, sucres et sels minéraux. En parallèle, au cours de leur processus de kératinisation, les kératinocytes libèrent une fraction de lipides épidermiques qui, associés à la sécrétion des glandes sébacées et de l’eau issue des sécrétions sudorales, forment le film hydrolipidique, une émulsion située dans le stratum corneum. En favorisant le renouvellement cellulaire, les cellules natives de papyrus contribuent non seulement à la création de kératine, qui fait office de barrière de la peau mais aussi à la fabrication du NMF et à la création du film hydrolipidique, qui tous deux, retiennent l’eau dans l’épiderme.
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