Comme son nom l’indique, l’autobronzant est un soin destiné à apporter un teint hâlé à la peau. Disponible sous différentes galéniques (gel, crème, huile...), l’autobronzant peut s'appliquer pur ou être à intégrer dans sa crème hydratante habituelle. Avant de se lancer dans son utilisation, focus sur le mode de fonctionnement d’un soin autobronzant sur la peau.
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- Comment fonctionne un autobronzant ?
Comment fonctionne un autobronzant ?
- Principe de fonctionnement d'un autobronzant sur la peau
- Pourquoi associer DHA et érythrulose dans un autobronzant ?
- Découvrez les autobronzants Typology
- Sources
Principe de fonctionnement d'un autobronzant sur la peau.
Dans un autobronzant, la DHA ou dihydroxyacétone très souvent associée à l’érythrulose sont les molécules responsables de la coloration artificielle de la peau.
Appartenant à la famille des sucres (des oses), ces molécules donnent l’effet recherché par le phénomène de brunissement non enzymatique appelé réaction de Maillard. Appliqués sur la peau, ces agents de bronzage réagissent au contact des fonctions amines portées par les acides aminés présents au niveau des cellules mortes de la couche cornée (cornéocytes) pour former des pigments, les mélanoïdines, ou chromophores bruns.
Les vingt acides aminés réagissent différemment au DHA, produisant différentes tonalités de coloration allant du jaune au brun. Il a également été démontré que la lysine, la glycine et l'histidine réagissent très rapidement avec le DHA. La coloration résultante est similaire à celle de la mélanine, la substance naturelle présente dans les couches profondes de la peau. Néanmoins, le mécanisme de ce bronzage artificiel est totalement différent du bronzage naturel, qui est basé sur l'augmentation de production de mélanine suite à une exposition aux ultraviolets.
L’effet de brunissement artificiel de la peau dû à l'utilisation d'un soin autobronzant résulte donc de cette réaction superficielle. Cette dernière ne se passe qu'au niveau de la couche cornée et ne présente aucun danger pour la peau et la santé en général, contrairement aux rayons UV du soleil. Fait amusant, cette réaction est similaire à celle qui se produit en cuisine, par exemple lorsqu’un poulet rôtit au four et brunit.
La pigmentation de la peau apparaît dans les 2 à 6 heures qui suivent l’application du soin autobronzant. Cependant, cette couleur s’estompe progressivement pour disparaître totalement en 5 à 7 jours. Ce phénomène s'explique par le renouvellement fréquent de la couche cornée (processus naturel de desquamation).
Il est primordial de rappeler qu’un autobronzant ne protège en aucun cas des effets des rayons UV du soleil, surtout s'il ne contient pas de filtres solaires. En effet, le fait d’avoir un teint hâlé suite à l’utilisation d’un autobronzant ne rime absolument pas avec protection solaire. C’est pourquoi il est indispensable d’appliquer une crème solaire large spectre lors d’une exposition.
Les soins autobronzants peuvent également contenir d'autres ingrédients comme des antioxydants (vitamine E, etc...) qui vont protéger la peau contre les radicaux libres responsables du vieillissement cutané et de l’altération cellulaire, ou encore des molécules activatrices de bronzage par stimulation de la production de mélanine naturelle de la peau comme l'extrait de pulpe de caroube, l'huile de buriti, etc... assurant ainsi une répartition homogène et un bronzage plus naturel.
Pourquoi associer DHA et érythrulose dans un autobronzant ?
La dihydroxyacétone (DHA) est un monomère de glucide de formule brute C3H6O3. Cette molécule peut être d'origine synthétique ou végétale. La dihydroxyacétone d'origine naturelle est généralement issue d'un procédé biotechnologique qui fait intervenir les étapes de fermentation et bioconversion bactérienne du glycérol extrait de végétaux comme le colza, le maïs ou encore la betterave.
La DHA est actuellement l’actif principal des produits autobronzants. Néanmoins, dans les années 60, ce composé n’était pas apprécié en raison de la teinte orangée pas du tout naturelle et des démarcations en rayures qu’il laissait sur la peau. Il ne devient populaire que dans les années 80 car associé à l'érythrulose, il donne alors un teint hâlé beaucoup plus uniforme et naturel. L’érythrulose est également un composé obtenu par biotechnologie. Ce sucre naturel est présent dans les cellules des plantes, comme les framboises ou la betterave notamment.
L'association de ces deux composés favorise donc un bronzage naturel. En outre, l'érythrulose a des propriétés hydratantes qui viennent contre-balancer le pouvoir asséchant de la DHA.
Remarque : Même si ces deux molécules agissent de la même manière sur les cellules cutanées, elle n'ont pas la même vitesse de réaction. Ainsi, la DHA colore très rapidement la peau tandis que l'érythrulose agit lentement et progressivement. C'est aussi cette balance entre les temps de réaction des deux composés qui favorise un hâle naturel.
Découvrez les autobronzants Typology.
Nous avons formulé un sérum autobronzant avec un pourcentage de naturalité élevé en privilégiant l’utilisation d’ingrédients d'origine végétale. Sa formule renferme de la DHA associée à l'érythrulose. La coloration se développe dans les 6 heures qui suivent l'application et est éliminée progressivement en 5 à 7 jours avec le processus de desquamation naturelle des cellules de la peau. 2 à 3 gouttes suffisent pour obtenir un teint hâlé naturel rapidement sur-mesure. Le nombre de gouttes appliquées et la fréquence d'utilisation vous permettront de moduler l'intensité du hâle obtenu.
Pour le corps, nous vous proposons un autobronzant sous forme de gel, renfermant 6% de DHA, associé à de l'érythrulose. De même que le sérum, le gel permet d'obtenir un hâle naturel en environ 6 heures, visibles jusqu'à 7 jours après application. Veillez à ne pas insister sur les coudes, les genoux et les talons lorsque vous l'utilisez, car ces zones ont tendance à absorber plus de produit et ainsi à marquer plus facilement.
Remarque : n'oubliez pas de vous nettoyer soigneusement les mains après l'utilisation d'un autobronzant.
Sources :
KOCHEVAR I. E. & al. Factors influencing sunless tanning with dihydroxyacetone. British Journal of Dermatology (2003).
Opinion on dihydroxyacetone. Scientific Committee on Consumer Safety (2010).
CIRIMINNA R. & al. Dihydroxyacetone: An updated insight into an important bioproduct. ChemistryOpen (2018).
Craig G. Burkhart, Craig N. Burkhart, Dihydroxyacetone and Methods to Improve its Performance as Artificial Tanner, The Open Dermatology Journal, (2009).
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