La composition d’un déodorant n’est pas à prendre à la légère étant donné qu’il s’applique sur une zone sensible et fragile du corps. Quels sont les ingrédients généralement présents dans un déodorant ? Quels sont ceux à éviter et pourquoi ? Les réponses dans cet article.
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- Quels ingrédients renferme généralement un déodorant ?
Quels ingrédients renferme généralement un déodorant ?
- La composition d'un déodorant
- Et les sels d'aluminium dans tout ça ?
- Quid de la pierre d'alun ?
- Les déodorants Typology
- Sources
La composition d'un déodorant.
Contrairement à l'anti-transpirant, le déodorant ne bloque pas la transpiration. L’utilisation de déodorants est conseillée pour les flux de transpiration faibles à modérés. Les déodorants existent aujourd'hui sous plusieurs formes : roll-on, stick solide, spray et crème.
Pour assurer leur fonction principale, celle de masquer les mauvaises odeurs sans pour autant bloquer la sueur, les déodorants intègrent différents ingrédients :
Des agents antibactériens :
Ces ingrédients sont primordiaux dans les déodorants car ils agissent directement sur la cause des mauvaises odeurs : les bactéries. Parmi les antibactériens courants utilisés dans les formules naturelles, on retrouve certaines huiles essentielles comme celle de palmarosa ou de menthe poivrée ainsi que des actifs moins naturels comme le citrate de triéthyle, mais néanmoins autorisé en bio.
Attention, certains déodorants plus "conventionnels" peuvent contenir du triclocarban ou encore du triclosan. Or, il s'agit de perturbateurs endocriniens ainsi que d'irritants cutanés et oculaires potentiel. Ils sont aussi suspectés d'augmenter les risques de cancer du sein.
Par ailleurs, évitez aussi de choisir un déodorant qui renferme de l'alcool. Utilisé pour ses vertus anti-bactériennes mais aussi pour sa capacité à "faire sécher" le déodorant plus rapidement, l'alcool a un fort pouvoir asséchant et peut provoquer des irritations, rougeurs et picotements sur les aisselles.
Enfin, certains déodorants contiennent des parabènes qui jouent le rôle de conservateurs mais aussi d'actifs antimicrobiens. Or, ces composés sont reconnus perturbateurs endocriniens (= qui dérèglent l’équilibre hormonal). Evitez ainsi de choisir un déodorant contenant par exemple du Butylparaben ou encore du Propylparaben sur sa liste INCI. A noter, les industriels ont remplacé ces conservateurs par d’autres ingrédients comme la MCIT (méthylchloroisothiazolinone) ou la MIT (méthylisothiazolinone). Seulement, à force d’être exposée aux mêmes substances, la peau développe parfois des sensibilités à ces composés.
Des poudres absorbantes :
Grâce à leurs structures microporeuses, certains argiles comme la poudre de diatomée, le kaolin, la perlite ou encore l'argile blanche sont des agents asséchants qui peuvent absorber leur poids en humidité. Leur action antibactérienne agit également sur les bactéries présentes sur la peau et limite ainsi l'apparition de mauvaises odeurs. Parmi les poudres absorbantes, il est aussi possible de citer le bicarbonate de soude, courants dans les déodorants naturels comme alternative aux sels d'aluminium.
A noter, le talc est parfois utilisée pour absorber l'humidité et les excès de sueur. Or, cette poudre minérale est aujourd'hui largement controversée. En 2012, l'ANSES a conlu qu'il n'était pas possible d'exclure la présence de fibres d'amiante dans certains gisements de talc. De plus, des études ont démontrées des effets néfastes sur le système respiratoire suite à l'inhalation de talc.
Des agents parfumants, incorporés aux formules pour masquer les odeurs.
Et les sels d'aluminium dans tout ça ?
Dans le langage courant, le terme "déodorant" est plus employé qu' "anti-transpirant". On parle ainsi parfois de déodorant aux sels d'aluminium, alors qu'il s'agit en fait d'anti-transpirant. Il est possible de repérer les sels d'aluminium sur les listes I.N.C.I. sous les dénominations suivantes : Aluminium Chloryde, Aluminium Chlorohydrate, Aluminium Chlorydrex, Aluminium Sesquichlorydrate, Aluminium Zirconium. Plusieurs études ont corrélé la présence de sels d'aluminium dans les cellules mammaires au développement de tumeurs malignes et donc de cancers du sein. Même si le CSSC (Comité Scientifique Européen pour la Sécurité des Consommateurs) a rendu un rapport en 2019 attestant de la très faible absorption cutanée (de l’ordre de 0,00052%) des sels d'aluminium, y compris sur peau rasée ou épilée, par principe de précaution, il reste préférable de les exclure au quotidien dans ses produits d'hygiène.
Quid de la pierre d'alun ?
Face à la mauvaise publicité qui collent aux sels d’aluminium, la pierre d’alun s’est faite une place dans la salle bain. Mais elle n'est pas aussi naturelle que son nom laisse présager. Il peut même s'agir parfois d'une pierre 100% synthétique, fabriquée à partir d’Ammonium Alum ou de Sulfate d’Ammonium de synthèse, sous-produit de l’industrie chimique du nylon. Dans tous les cas, naturelle ou synthétique, la pierre d'alun renferme des sels d’aluminium.
La solution réside donc dans l’utilisation de déodorants aux formules propres, réalisées à partir d’ingrédients naturels, respectueux de l’environnement et de la santé.
Les déodorants Typology.
Nos deux déodorants contiennent 98% d'ingrédients d'origine naturelle. Ils sont formulés sans aluminium, sans alcool et sans talc. Ils réduisent les bactéries responsables des odeurs pour procurer une sensation de fraîcheur grâce à leurs différents parfums : bergamote - mandarine verte et rose - vanille. Ils renferment les deux ingrédients actifs suivants :
La poudre de diatomée :
Grâce à sa structure microporeuse, la poudre de diatomée est un agent asséchant qui peut absorber jusqu'à une fois son poids en humidité. Son action anti-bactérienne agit également sur les bactéries présentes sur la peau et limite ainsi l'apparition de mauvaises odeurs.
Le bicarbonate de sodium possède des propriétés naturellement absorbantes, anti-odorantes et anti-inflammatoires pour apaiser les peaux agressées.
Sources :
Scientific Committee on Consumer Safety : SCCS/1613/19 (2019)
Mandriota SJ, Tenan M, Ferrari P, Sappino A-P. Aluminium chloride promotes tumorigenesis and metastasis in normal murine mammary gland epithelial cells. Int J Cancer. (2016)
Willhite CC, Karyakina NA, Yokel RA, et al. Systematic review of potential health risks posed by pharmaceutical, occupational and consumer exposures to metallic and nanoscale aluminum, aluminum oxides, aluminum hydroxide and its soluble salts. Crit Rev Toxicol. (2014)
Evaluation du risque lié à l’utilisation de l’aluminium dans les produits cosmétiques - Point d’information - ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
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