Test pour différencier les poches sous les yeux.

Poches sous les yeux : un test pour les différencier.

Les poches sous les yeux peuvent faire leur apparition au fil du temps. Inesthétiques et considérées comme un signe de fatigue, elles alourdissent le regard et ont tendance à vieillir le visage. Poches malaires, graisseuses... chaque typologie de poche exige une solution spécifique pour les "effacer", car elles relèvent d'un mécanisme bien distinct. Mais alors comment les distinguer ? Voici les éléments à considérer pour les différencier.

Les différentes types de poches sous les yeux.

On parle de poches sous les yeux pour désigner des déformations inesthétiques dans la région des paupières inférieures. Plus précisément, il s'agit d'une excroissance de la partie inférieure de la paupière. Âge qui passe, nuit courte, repas trop salé, prédisposition génétique, origine médicale, consommation d'alcool... les causes des yeux enflés peuvent être multiples. Il existe deux sortes de poches sous les yeux qui peuvent se manifester :

  • Poches/Oedèmes malaires : il s'agit de poches temporaires causées par une infiltration de liquide au niveau du bord infra-orbitaire. De gravité variable, ils sont très fréquents dans cette zone car la paupières a beaucoup de mal à drainer la lymphe à cause de l'insertion de ligaments profonds : le ligament du cerne et le ligament malaire dans son prolongement. Les oedèmes malaires peuvent être déclenchés par le tabagisme, une allergie (alimentaire, cosmétique...), après un repas salé, l'excès de boissons alcoolisés, par certains médicaments à effet myorelaxant (ex : benzodiazépines...) ou le matin suite à un manque de sommeil. Cependant, à terme, ils vont distendre la peau et créer un relâchement cutané définitif avec l'apparition de poches permanentes ;

  • Poches graisseuses : elles correspondent à un renflement dû à la présence permanente d'un dépôt de tissus mous au-dessus de l'éminence malaire, entre la paupière inférieure et le haut de la joue. Elles sont habituellement dues à une hernie de la graisse malaire sous les paupières inférieures, résultat d'une augmentation de volume de la graisse intra-orbitaire ou du fait qu'elle ne soit plus assez retenue par le septum (relâchement de la peau). Elle glisse ainsi vers le bas sous l'effet de la pesanteur et du vieillissement cutané, lorsque les tissus de soutien s’affaissent. Le regard a ainsi changé avec en plus l'apparition d'une légère ombre au niveau des cernes et d'un aspect de paupière tombante. Dans certains cas, la cause de ces poches peut aussi être génétique. Dans ce cas-là, les poches sous les yeux sont liées à la conformation de l'orbite.

Oedèmes malaires, poches graisseuses : comment les différencier ?

Il n'est pas toujours facile de faire la distinction entre un gonflement liquidien (oedème malaire) par rapport à un renflement graisseux (poches graisseuses). Parmi les caractéristiques diagnostiques, elles ne sont pas localisées au même endroit. Les poches graisseuses se situent au-dessous des cernes, sur la partie supérieure des pommettes sur l'os malaire, et disparaissent en position allongée, alors que les poches malaires sont localisées au-dessus des cernes.

Il existe également un test simple afin de différencier ces deux types de poches sous les yeux. Filmez-vous, en position debout, face à un miroir en train de regarder vers le haut :

  • Si vous voyez que les poches sont plus marquées et visibles, il s'agit alors d'un prolapsus de graisse orbitaire dans les paupières inférieures ;

  • Si au contrairement les poches n'augmentent pas de volume, il peut s'agir d'un oedème et que des conseils de mode de vie, de soins et de nutrition peuvent améliorer leur aspect. En outre, comparé à la graisse orbitale, le fluide de la paupière ne change pas beaucoup dans le regard ascendant et descendant.

Sources :

  • SIMON G. J. B. & al. What causes eyelid bags? Analysis of 114 consecutive patients. Plastic and reconstructive surgery (2005).

  • McCORD D. C. & al. Malar mounds and festoons : review of current management. Aesthetic Surgery Journal (2014).

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